mercredi 26 février 2014

Sujet du mercredi 5 mars : La force de la critique aux limites d'un conservatisme primaire .



La force de la critique aux limites d'un conservatisme primaire
La critique, :Nom féminin : Art d'analyser, d'apprécier, d'évaluer / Adjectif : Qui donne une appréciation, un jugement.
« L'homme reconnaît et apprécie seulement ce qu'il est lui-même en état de faire ; et puisque certaines gens se meuvent dans la médiocrité, ils ont besoin de honnir bien haut et de dénigrer en littérature, ce qui, bien que prêtant réellement à la critique, ne manque pas d'avoir quelque valeur, afin que la médiocrité qu'il prônent en soit rehaussée d'autant. » Conversations de Goethe avec Eckermann. Johann-Wolfgang von Goethe

Le terme critique dérive du terme grec kritikē (κριτική), signifiant « (l'art de) discerner », c'est-à-dire le fait de discerner la valeur des personnes ou des choses.
Kant utilise le terme pour désigner un examen de réflexion de la validité et les limites de la capacité de l'homme ou d'un ensemble de revendications philosophiques.
En philosophie moderne, il désigne une enquête systématique sur les conditions et conséquences d'un concept, la théorie, la discipline, ou une approche et une tentative de comprendre ses limites et la validité.
Un point de vue critique, en ce sens, est le contraire d'un dogmatique.
Kant écrit :
« Nous traitons avec un concept dogmatique ... si nous le considérons comme contenu sous un autre concept de l'objet qui constitue un principe de raison et de le déterminer conformément à sa présence.
Mais nous l'acceptons en tant que seule critique si on l'a considère uniquement comme référence à nos facultés cognitives et, partant, les conditions subjectives de le penser, sans engagement de décider quoi que ce soit quant à son objet»

Les penseurs ultérieurs ont utilisé le mot critique, dans une version plus large du sens kantien du mot, pour signifier l'enquête systématique sur les limites d'une doctrine ou un ensemble de concepts. Cette expansion référentielle conduit à l'idée de critique sociale, en particulier par les travaux théoriques de Karl Marx dans son Introduction à la critique de l'économie politique (1859).

Le sens critique,

« Misère de la Philosophie » Marx en réponse critique à Proudhon « Philosophie de la misère »

« Au milieu des années 1840, Marx et Engels prennent une part active dans la vie alors bouillonnante des groupes révolutionnaires parisiens. Beaucoup d'entre eux étaient particulièrement influencés par les doctrines de Pierre-Joseph Proudhon exprimées principalement dans son ouvrage Philosophie de la misère. Marx en fait une critique très sévère dans Misère de la philosophie. L'avant-propos montre le caractère polémique et ironique du style de Marx: « En France, il [Proudhon] a le droit d'être mauvais économiste, parce qu'il passe pour un bon philosophe allemand. En Allemagne, il a le droit d'être mauvais philosophe, parce qu'il passe pour être économiste des plus forts. Nous, en notre qualité d'Allemand et d'économiste, nous avons voulu protester contre cette double erreur. » Il faut signaler toutefois qu'avant de fournir une critique acerbe de Proudhon, Marx avait témoigné une certaine admiration pour ce philosophe, parlant ainsi de l'ouvrage illustre de Proudhon, Qu'est-ce que la propriété ? : « L'ouvrage de Proudhon, Qu'est-ce que la propriété ?, a, pour l'économie politique moderne, la même importance que pour la politique moderne l'ouvrage de Sieyès Qu'est-ce que le Tiers-état ? » Marx avait d'ailleurs invité Proudhon à se joindre à son projet d'association internationale socialiste du fait de sa renommée : « quant à la France, nous croyons tous que nous ne pouvons y trouver un meilleur correspondant que vous »

Sur la demande insistante du gouvernement prussien, Marx, considéré comme un dangereux révolutionnaire, est chassé de Paris en 1845 par le président du Conseil, Guizot. Il arrive alors à Bruxelles. La maison qu'il occupe, au 50 de la rue Jean d'Ardenne à Ixelles entre janvier 1847 et février 1848, sert de point de rencontre à tous les opposants politiques. Marx participe à l'Association démocratique de Bruxelles, dont il est élu vice-président. »

Matérialisme philosophique : S'inspirant du matérialisme antique (sa thèse d'admission au doctorat portait sur l'atomisme de Démocrite et Épicure et sa théorie du clinamen, qui lui permettait de préserver la liberté de la volonté humaine au sein d'une théorie physique déterministe) et se voulant une critique de l'économie politique, la pensée de Karl Marx est résolument matérialiste: « L'histoire de toute société jusqu'à nos jours est l'histoire de luttes de classes » écrit-il ainsi dans le Manifeste communiste, rédigé peu avant les Révolutions de 1848. Comme Marx le remarque dans les Thèses sur Feuerbach,
« les philosophes n'ont jusqu'ici qu'interprété le monde, il s'agit maintenant de le transformer. »
C'est en cela que le marxisme peut être vu comme un dépassement de la .philosophie
Marx veut remettre « la dialectique hégélienne sur ses pieds », et estime donc que c’est la matière qui est première, et non l’esprit, c'est-à-dire que « le mouvement de la pensée n’est que le reflet du mouvement réel, transporté et transposé dans le cerveau de l’homme » (Le Capital). Il rompt ainsi avec l’idéalisme de la Phénoménologie de l'Esprit de ,Hegel ainsi qu'avec l'Idéalisme allemand, pour lequel les objets sont de simples copies de « l’Idée » et pour lequel le « mouvement réel » de l'Esprit Absolu dans l'Histoire (Hegel) ne prend conscience de lui-même que dans la conscience du philosophe. »

Force de la critique en tant que puissance de remise en question, tenant compte aussi des réalités présentes.

Basculement, bousculement des limites : Pas de lien direct avec la pensée marxiste, ni concernant certains penseurs révolutionnaires, Diderot entre autres...Il est fréquent de constater l'injuste association entre ces systèmes de pensées et ceux qui les appliquent quelques fois de façons discutables...tendance si fréquente qui consiste à détourner la profondeur d'une pensée à des fins récupératrices voir manipulatrices...

Combien de systèmes politiques, et de personnes issus de cette culture critique, voir révolutionnaire, se sont perdues dans ces voies parfois opposées à une pensée indispensable à l'évolution de l'humanité ? Combien ont retourné leur veste, se sont perdus dans un conservatisme des plus rétrogrades ? Chacune et chacun pourra puiser, (honnêtement précision), dans l'histoire.
Ce ne sont malheureusement pas les exemples qui manquent, dans l'histoire contemporaine aussi.
En littérature, son influence dans l'opinion, céline, pourtant auteur de « Voyage au bout de la nuit », « Mort à crédit » s'est vautré dans ce pamphlet lamentable que l'on sait. Exemple actuel, parmi certains cuistres influents du net donc de l'opinion, alain soral. Dans les deux exemples cités, la question de la folie dangereuse se pose certes...

Bousculement des limites vers le conservatisme (définition) philosophie politique en faveur des valeurs traditionnelles . Elle s'oppose au progressisme ainsi qu'aux courants révolutionnaires...

Lors de ces derniers siècles, et le XXI ième, n'y aurait-il pas danger de croire que -le Peuple- est une force indéniablement homogène, dont la lucidité est irréprochable ?
·         Certes le Peuple des Révolutions, des Communes de Paris Lyon et Marseille. Mais aussi leurs Penseurs, leurs Stratèges...
·         Par contre le peuple collaborateur, celui manipulé, celui drogué par les médias, enchaîné aux télés armées, bétonnées, celui consentant, des cons vaincus adeptes du « je vends, à une marque d'eau gazeuse sucrée, des parts de cerveaux disponibles », « du lumpen prolétariat *» sans conscience de classe, le peuple qui manifeste dés que les réflexes conservateurs sont remis en cause ou soumis à la critique. Pourtant être soumis à la critique, n'est ce pas déjà se questionner sur la soumission, sur sa condition humaine ?
Celui qui sort dans la rue contre un pouvoir qu'il croit être de gauche, alors qu'il n'est pourtant que de gÔche...une sorte de packaging de gauche...Ces manifestants, dés lors que le pouvoir est dans les mains d'une gÔche caviar, tiennent à pousser leurs cris lamentables à la faveur de l'école privée, la peine de mort, contre l'avortement etc...
·         prolétariat en haillons, de « Lumpen » = loque, chiffon, haillon et « Proletariat »), cette population a été considérée par de nombreux marxistes comme sans conscience politique. Les théoriciens de la révolution recommandaient de s'en méfier, car cette classe était susceptible de servir de force d'appoint à la bourgeoisie.

Citation apocryphe de Voltaire a été souvent citée en janvier 2014 lors de débats en marge de certaines affaires médiatiques : « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer. » Selon le site hoaxbuster, il s'agirait d'une citation en anglais d'un certain Kevin Alfred Strom en 1993, attribuée à Voltaire, et retraduite en français sans que la référence du prétendu texte de Voltaire soit jamais précisée.

Sujet du mercredi 26/02 : Pourquoi commemorer 1914 ?



« POURQUOI COMMEMORER 1914 ? »


Ce PHILOPISTES sommaire n’a d’autre prétention que d’ouvrir des pistes, précisément,  de réflexion et de débats.

L’opinion du proposant est, précisément, qu’il NE FAUT PAS COMMÉMORER 1914, …en tant que début de la 1ère GUERRE MONDIALE…

D’emblée, situons ce débat dans notre « contexte FRANCO-FRANçAIS… »

Devrions- nous célébrer chaque année de la GUERRE dite « GRANDE »… ?

Devrons-nous commémorer également le début de la 2ème GUERRE MONDIALE ?  Et 1940 ?

A mon sens, il convient de commémorer les fins de conflits, en conséquence 1918 et 1945, comme fins de conflits d’ailleurs, plus que comme « VICTOIRES »…

Pour moi, la volonté de commémorer 1914 relève de l’instrumentalisation politique de l’Histoire.

C est de « bonne guerre », pouvons-nous dire…

Pour faire simple, célébrer 1914 permet de détourner l’attention de l’opinion publique des problèmes actuels, alors qu’attendre 2018 nous emporte au-delà de l’échéance de l’élection présidentielle, prévue en 2017…

Ensuite, le débat est ouvert sur l’ « Histoire », les « lieux de mémoire » de la France et de la République, la volonté ou obsession « mémorielle », « officielle » ou non…la création d’une « MISSION CENTENAIRE 1914 » (en fait 1914/1918, à vocation « internationale », par ailleurs…)…


                                                                         Philippe LEGER

jeudi 13 février 2014

Sujet du 19 février : Le rire.



                                                Le rire. 
Le rire et ses deux faces
  1. Le rire de nature

  1. Le rire d’enfermement
a.    Le rire du vulgaire
b.    Le rire du criminel

  1. Le rire de nature.
Le rire est l’inverseur des pôles, le décrocheur de la vérité et du mensonge qui ne sont que les deux faces d’une même médaille. Il est l’aiguilleur des sens, permet la compréhension et l’acquisition de la réalité telle qu’elle s’offre à nous dans le mouvement de la vie. Le rire éloigne la mort, la fait disparaître, accouche de la communauté humaine par sa générosité, se propage comme une contagion en soufflant une science partagée avec tous, une conscience universelle. Charlie Chaplin fait rire toutes les communautés humaines.
Le rire est une soupape de sécurité, de décompression et de libération de la pression idéologique des systèmes dans lesquels nous sommes amenés à vivre.

         2. Le rire d’enfermement.
a. Les idéologies religieuses et autres furent créées pour asservir les peuples au profit de quelques particuliers. Toutes ont compris que le rire se confondait avec la vie et avait une puissance phénoménale ; il est le propre de la vie de l’homme quand celui-ci est contraint au joug : sans rire, pas de vie ; sans vie, pas d’hommes ; sans hommes, pas de pouvoir sur eux pour satisfaire les appétits des consciences privées.
Toutes les sociétés enfermèrent et continuent à enfermer le rire dans des enclos qu’elles contrôlent, de telle sorte que le rire ne puisse les menacer ni les mettre en danger en tant qu’entités. Elles créent et entretiennent le rire du vulgaire. Par cette ruse, le rire de nature devient le rire d’enfermement ; le rire est utilisé, détourné avec d’autant plus d’efficacité que le rieur croit saisir et comprendre une réalité dont il ne saisit que les apparences qui lui sont montrées.
Le rire au service du système :
La mécanique ou « le » mécanique, dont parle Henri Bergson dans son essai de 1900 Le rire, part de l’idée que la vie humaine se résume à la vie en société à un moment donné ; l’homme, au sein de cette société, se raidit dans son rôle. Il devient alors une mécanique bien réglée, automatisée qui à certains moments, inévitablement, se grippe ou apparaît au grand jour comme « du mécanique plaqué sur du vivant ». C’est alors que le rire intervient pour dénoncer, ou mettre en évidence cette sclérose, cette rigidification de l’humain transformé en mécanique. Selon Bergson, le rire est utile pour « assouplir » l’homme et lui faire accomplir la tâche qui lui est dévolue. En ce sens, le bizutage est un exemple intéressant : Bergson fait une analyse sociale de ce système d’intégration des nouveaux membres d’une grande école ou d’une université. En se moquant des nouveaux venus, les « anciens » se moquent du petit étudiant qu’était chacun d’entre eux avant le concours. Chacun, en tournant en dérision son propre passé, s’intègre au nouveau groupe qui, du coup, se sent supérieur dans la société. Le rire est donc un facteur d’intégration et d’asservissement des nouveaux venus au sein d’une caste.

b.                            Dans Au Nom de la Rose d’Umberto Eco, frère Georges l’Ibérique, serviteur de Dieu à ses heures perdues, est voleur à Sibos prés de Burgos, voleur du deuxième livre de la Poétique d’Aristote et des plus beaux manuscrits des Apocalypses de Léon et de Castille. Larcin qui lui permit de devenir célèbre et estimé dans l’abbaye en lui faisant gravir les échelons et obtenir le poste de bibliothécaire destiné à un frère de 10 ans son aîné. Il put de même faire élire abbé un moine qui était sous son influence. 40 ans durant, il fut le maître de cette communauté. L’arrogance et le mépris qu’il éprouvait pour les hommes le poussèrent à tuer ses condisciples, enfermé dans la folie du désir de conserver et de posséder par-delà sa mort le deuxième livre d’Aristote car nul homme n’était digne d’hériter de son secret. Les derniers instants de sa vie furent consacrés à déchirer en lambeaux les feuilles du livre en les mangeant avec gloutonnerie. Or, ce livre avait été empoisonné par ses soins pour assassiner toute personne qui le lirait. En avalant sa proie qu’il avait soustraite à frère Guillaume, au milieu de l’autodafé qu’il avait allumé volontairement, le rire s’échappa du fond de sa gorge, le libérant de son enveloppe charnelle. Il se présentait comme le serviteur et l’instrument de Dieu mais hélas, il se prit pour Dieu lui-même !      

Au Nom de la Rose, extrait, p. 480 : Georges parle à Guillaume.

«  Mais combien d’esprits corrompus comme le tien tireraient de ce livre l’extrême syllogisme, selon quoi le rire est le but de l’homme ! Le rire distrait, quelques instants, le vilain de la peur. Mais la loi s’impose à travers la peur, dont le vrai nom est crainte de Dieu. Et de ce livre pourrait partir l’étincelle luciférienne qui allumerait dans le monde entier un nouvel incendie : et on désignerait le rire comme l’art nouveau, inconnu même de Prométhée, qui anéantit la peur. Au moment où il rit, peu importe au vilain de mourir ; mais après, quand prend fin la licence, la liturgie lui impose de nouveau, suivant le dessein divin, la peur de la mort. Et de ce livre pourrait naître la nouvelle et destructive aspiration à détruire la mort à travers l’affranchissement de la peur. »
Blog du café philo  http://philopistes.blogspot.fr/  

                         Prochain sujet : MERCREDI 26 Février
                                      Pourquoi célébrer 1914 ?

Sujet du Mercredi 12 février : Faut-il perdre son temps à gagner sa vie?





Faut-il perdre son temps à gagner sa vie?



Dans une conversation, un intervenant a dit cela: plus on travaille plus on crée du chômage pour les autres.

Dans la publication de Jérémy Rifkin intitulé " la fin du travail " (1996), l'auteur affirme que la quantité de travail nécessaire pour produire les biens dont on avait besoin serait de plus en plus faible, étant donnés les formidables gains de productivité réalisés, et que seuls les emplois susceptibles de se développer dans les usines à venir seraient ceux des "manipulateurs de symbole", emplois très qualifiés et en très petits nombres. Pour éviter qu'une très forte partie de la population ne voie son avenir réduit au chômage, il recommandait donc de développer à grande échelle un tiers secteur, communautaire et relationnel, donnant ainsi un coup d'arrêt à l'économie marchande. Ceci amène la réduction du temps de travail ou à la flexibilité de celui ci.

C'est au  XVIII ème siècle que  le terme travail trouve très clairement son unité. A bien lire Adam Smith et ses contemporains, le travail est une unité de mesure, un cadre d'homogénéisation des efforts, un instrument permettant de rendre différentes marchandises et différentes actions comparables. Le temps est son essence, mais même s'il devient le fondement de l'ordre social, le travail n'est en aucune manière "valorisé", "glorifié". Il reste chez Smith et ses contemporains synonyme d'effort, de sacrifice comme Karl Marx le reprochera plus tard. Le XVIII ème siècle voit donc l'invention du concept de travail comme "ce qui produit de la richesse", ou comme on dirait aujourd'hui : "un facteur de production". C'est à l'époque même où se développent les conditions de travail inhumaines et où fleurissent les discours sur le paupérisme que se met en place une véritable idéologie du travail. Le travail devient synonyme d'œuvre. Dans l'objet que je fabrique je mets quelque chose de moi même comme l'indique Marx. Lorsque le travail ne sera plus aliéné et lorsque nous produirons de manière libre, alors nous n'aurons plus besoin du médium de l'argent. Les biens et les services que nous produirons nous dévoilerons les uns aux autres tels qu'en nous mêmes. "Supposons, écrit Marx, que nous produisions comme des êtres humains. Nos productions seraient autant de miroirs où nos êtres rayonneraient les uns vers les autres. Ce n'est plus seulement l'abondance matérielle que poursuit l'humanité, mais l'humanisation, la revalorisation du monde".

Parallèlement chez Marx comme chez P J Proudhon, L. blanc et dans l'ensemble de la pensée socialiste mais aussi libérale, le travail est devenu synonyme d'activité humaine, pleinement humaine. L'activité propre de l'homme s'appelle travail, et le travail est l'activité fondamentalement humaine.

Cependant Marx demeure cohérent. Il sait fort bien que le travail n'est pas encore cette liberté créatrice ou du moins qu'il ne l'est qu'en soi, pas encore en réalité. Il ne le deviendra que lorsque nous produirons librement, c'est à dire lorsque le salariat aura été aboli, et que l'abondance aurait été atteinte. Alors le travail ne sera plus peine, souffrance ou sacrifice, mais pure réalisation de soi, pleine puissance et expression, et la différence entre travail et loisir sera aboli

Sujet du Merc. 23/03/2024 : Le cas Nietzsche.

                                   Le cas Nietzsche.       Pourquoi un tel titre ? Qui aurait l’idée de dire « le cas Diderot », ou « le c...