jeudi 24 avril 2014

Sujet du Merc. 30/04 : Le travail est l'essence de l'homme.



                Le travail est l’essence de l’homme.  

 
« On peut distinguer les hommes des animaux par la conscience, par la religion et par tout ce que l’on voudra. Eux-mêmes commencent à se distinguer des animaux dès qu’ils commencent à produire leurs moyens d’existence. » En 1845, Karl Marx et Friedrich Engels avaient exprimé cette théorie – l’homme, c’est le travail – dans leur Idéologie allemande (1845-1846). C’est en produisant ses moyens d’existence que l’homme se transforme lui-même et s’arrache aux conditions naturelles.      
Dans les sociétés primitives, le travail se réduisait à des activités de survie : la chasse, la cueillette et la fabrication des quelques outils rudimentaires. Puis, avec l’invention de l’agriculture, de l’élevage, la poterie, l’histoire humaine était entrée dans une nouvelle phase : les humains sont devenus pleinement possesseurs et maîtres de la nature. Mais en même temps ils ont aliéné leur liberté. Car la période de domestication des plantes et des animaux fut aussi celle de l’asservissement des hommes, des débuts de l’asservissement des uns et la domination des autres, de la division de la société entre maîtres et esclaves.
Puis viendra ensuite l’invention des métaux, de l’écriture, consécutifs à l’émergence des villes et des États, bientôt des empires. Puis l’essor de l’industrie, du machinisme, du commerce et des activités financières : le capitalisme est né… Voilà à grands traits l’histoire que raconte Marx, dans l’Idéologie allemande. Telle est sa conception matérialiste de l’histoire.
Pour Marx, le développement des capacités de production (qu’il nomme « forces productives ») est lié à la division du travail : entre hommes et femmes (dans l’économie primitive), entre maîtres et esclaves (dans l’économie antique), entre paysans et chevaliers (dans la société féodale) et enfin entre prolétaires et bourgeois (dans la société capitaliste). La lutte des classes sociales, pour la maîtrise des moyens de production est le moteur de l’histoire.           
La marche de l’histoire n’est autre que l’histoire du travail humain, qui est à la fois libérateur et aliénant. Libérateur en tant qu’il permet de créer des richesses, d’inventer des techniques nouvelles et donc de s’émanciper des contraintes de la nature. Mais aliénant, car le travail devient à son tour source d’asservissement quand les ressources du travail ne servent qu’un petit nombre au détriment de tous. Quand la division du travail dans les usines ou les bureaux, dépossède le salarié de ses capacités créatives, pour le confiner dans une tâche limitée et sans intérêt.
Pour Marx, l’essence de l’homme, c’est donc le travail. Un travail à la fois libérateur et aliénant. Cette vision prométhéenne se retrouvera chez nombre de penseurs qui, s’ils ne sont pas tous marxistes, conçoivent l’humain à partir de sa capacité à s’émanciper des lois de la nature par le travail et l’usage des techniques.
La théorie du travail, propre de l’homme, se heurte cependant à une objection : les humains ne sont pas les seuls à travailler ! Beaucoup d’espèces animales travaillent Les fourmis construisent et réparent leurs fourmilières qui sont des édifices complexes avec leurs galeries, entrepôts, couveuses et lieux de stockage de nourriture. Certaines espèces (du genre Atta présentes en Amérique) pratiquent l’agriculture depuis des millions d’années (en cultivant des champignons issus de la moisissure de feuilles). D’autres fourmis pratiquent l’élevage : elles protègent et entretiennent des pucerons qui leur fournissent du miellat dont elles se nourrissent. Architecture, agriculture ne sont donc pas des inventions humaines.
D’autres espèces passent aussi du temps à travailler pour aménager leur environnement : c’est le cas du castor qui construit de grands barrages ou des oiseaux qui fabriquent leur nid ou de l’araignée qui tisse sa toile.
Pour autant le travail des fourmis, des castors et des humains est-il de même nature ? Marx avait bien remarqué qu’il existait une différence de taille entre la façon dont l’abeille construit sa ruche avec ses alvéoles, et la façon dont un architecte construit une maison.
« Notre point de départ c’est le travail sous une forme qui appartient exclusivement à l’homme. Une araignée fait des opérations qui ressemblent à celles du tisserand, et l’abeille confond par la structure de ses cellules de cire l’habileté de plus d’un architecte. Mais ce qui distingue dès l’abord le plus mauvais architecte de l’abeille la plus experte, c’est qu’il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. Le résultat auquel le travail aboutit préexiste idéalement dans l’imagination du travailleur» (Karl Marx, Le Capital, 1867).
 L’abeille comme l’homme construisent tous les deux leur habitat. Mais, alors que les insectes le font guidés par leur instinct, les humains le font en planifiant leur activité et en ayant recours à leur capacité d’anticipation et d’imagination. Plutôt que le travail, voilà donc ce qui finalement marquerait la différence principale entre l’abeille et l’architecte, entre les humains et les autres animaux : l’imagination créatrice.

mardi 22 avril 2014

Sujet du Merc. 23/04 : Qu'est ce que l'dentité ?



                             Qu’est ce que l’identité ?
« Qui suis-je ? » cette question est celle qui donne à penser l’identité de tout individu. Cette identité plurielle, parfois si difficile à saisir, n’est pourtant pas étrangère à toutes les empreintes qui marquent chaque parcours existentiel. Empreintes certes génétiques et généalogiques, mais aussi culturelles, familiales et sociales qu’il appartient à l’individu non seulement de découvrir et d’interpréter, mais de comprendre afin de donner sens à son histoire. Dans cette approche est mise en question la part de liberté qui échoit au sujet, et qui le rend en partie du moins l’acteur de sa propre identité. Un acteur en dette de tous les héritages reçus, mais qui peut en transmettant à son tour découvrir qui il est.
Comme le rappelle l’Encyclopédie, « l’identité d’une chose est ce qui fait dire qu’elle est la même et non une autre » suivant « un certain regard de temps ou de lieu ». Contrairement à celle des « êtres corporels », où « une portion de matière n’est plus dite précisément la même, quand elle reçoit continuellement augmentation ou altération dans ses modifications, telles que sa figure ou son mouvement », l’identité d’une « substance intelligente » subsiste malgré les « changements d’augmentation ou de diminution de pensées ou de sentiments ». En effet, dans le cas d’une « substance intelligente », l’identité vient « de son unité ou indivisibilité, quelques modifications qu’il y survienne, telles que ses pensées ou ses sentiments »2. Mais quel est, pour une personne, ce principe, cette « unité » qui autorise à affirmer une permanence derrière le changement ? Qu’est-ce qui reste le même ?
La mise en questionnement de ce concept renvoie donc à une identité construite, reconstruite ou déconstruite, qui, au travers de l’enquête ou de la simple quête, porte en elle l’impossible transparence du sujet à lui-même. Si la recherche d’une possible identité rumine par-delà fantasmes, invention et interprétation sa propre fragilité, qu’à tout moment elle est capable de s’effriter, de se décomposer et de n’être que fantôme ou coquille vide, néanmoins dans ce qu’elle donne à penser, elle échafaude à partir d’un certain nombre de piliers une réelle philosophie. De la question du nom à celle de l’héritage, de l’importance du père au problème posé par le don, de l’apport culturel à la rencontre de l’autre, du rôle de la contingence à l’heureux accident, c’est la difficulté de se connaître et de connaître l’autre qui est abordée.
            « Nous ne sommes pas des chiens après tout , nous ne sommes pas mus seulement par l’instinct et l’habitude ; nous avons la capacité de penser (…) nous savons que nous sommes car nous pouvons réfléchir à ce que nous sommes » Paul Auster. Si tous les hommes ont la conscience pour essence, alors de ce point de vue chaque individu est semblable à tout autre. En ce sens comme l’a défini Descartes dans les Méditations Métaphysiques, la question « que suis-je » ne peut recevoir qu’une unique réponse : « une chose qui pense. (…) C’est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent ». Dans cette perspective, il apparaît clairement que « notre sentiment du moi est formé par la pulsion de la conscience au fond de nous »
Or faut-il le rappeler, à certaines périodes de l’histoire, des hommes ont estimé que la pensée faisait défaut à certains êtres et à partir de ce constat rien n’a empêché de les considérer comme « des bêtes sauvages, des démons à visage humains ».
Et pourtant, l’identité de l’être ne peut se limiter à son essence, à son humanité, car ce serait alors nier la singularité de tel individu différent de tel autre. En somme, dans sa dimension essentielle, la considération métaphysique du « que suis-je » risque de n’être qu’une simple fiction. Le philosophe David Hume le note : « l’identité que nous attribuons à l’esprit de l’homme n’est qu’une identité fictive  ». Fictive, car elle ne tient pas compte du fait « que nous changeons constamment, qu’une sorte de continuum, de flux d’émotions et de pensées nous anime », « qu’une personnalité (…) est constituée d’une infinité de gammes, de couleurs au spectre très large » qui touche à la dimension non pas essentielle de l’homme mais existentielle.
« Je suis Peter Stillman. Je le dis de mon plein gré. Oui ce n’est pas mon véritable nom. Oui. Ce n’est pas mon véritable nom. Non.(…) et peut-être ne suis-je personne (…) mon vrai nom c’est M. Triste, (…) pour l’heure je suis encore Peter Stillman. »  P. Auster, Trilogie New-yorkaise,  pp 32-41.
La question de l’héritage renvoie à cette autre interrogation : de qui suis-je le fils ? Elle s’inscrit dans plusieurs types de filiations qui tous empiètent les uns sur les autres : filiation biologique, familiale, religieuse, historique et culturelle. En ce sens, l’héritage n’est jamais qu’un simple legs. Il est d’abord un appel à la mémoire qui fait signe à tout individu nouveau venu qui devient alors porteur d’un capital qu’il ne peut pas ne pas reconnaître en partie du moins comme étant sien. Et si comme le disait René Char, « l’héritage n’est précédé d’aucun testament », l’individu peut alors le préserver, le transmettre, l’enrichir, ou tout au contraire le supporter ou le dilapider.
De tous les héritages, l’héritage biologique est le plus souvent subi, il est un héritage face auquel l’individu n’a que peu de prise et donc de liberté. Du point de vue de l’Histoire, l’héritage est celui auquel l’individu n’a pas participé mais dont il se doit de porter la charge. Toutefois, précisons que l’héritage culturel, historique, et matériel n’est pas sans lien avec la question du père. Père généalogique, père spirituel, père biologique, père fantôme ou père absent, le père n’est jamais seulement le simple parent. Il est cause et conséquence directes ou indirectes de toute stabilité ou instabilité du fils. Présence ou absence ineffaçable, il est ce lien fort, fragile, ténu, invisible, inexistant, qui participe à la construction de l’identité. Le Nom-du-père, reconnu par la mère instaure donc la loi. « Le père n’est présent que par sa loi qui est Parole et ce n’est que dans la mesure où sa parole est reconnue par la mère qu’elle prend valeur de loi. » Par la castration, passage de l’être à l’avoir, l’individu peut donc acquérir une individualité et ceci par l’accès même à l’ordre du symbole, de la culture et de la civilisation. Ainsi, « l’enfant en intériorisant la loi, s’identifie au père et en fait son modèle. La loi devient dès-lors libératrice : car séparé de la mère, il dispose de lui-même, prend conscience qu’il est à faire et s’oriente vers l’avenir, il s’insère dans le social, la culture, il rentre dans le langage. (…) Le père est celui qui « reconnait » l’enfant, c’est-à-dire lui confère sa personnalité par une Parole qui est la Loi, lien de parenté spirituelle et promesse » Jacques Lacan, Les formations de l’inconscient. Du Nom-du-père au Noms-du-père ce sont tous les rapports à la fonction du père qui sont sous tendus : symbolique, imaginaire, réel.
Outre la culture, l’époque, l’héritage et l’importance du père, un certain nombre de marqueurs éducatifs et sociaux peuvent certes façonner l’individu, mais sans pour autant le déterminer complètement. C’est cette latitude qui fait qu’une rencontre, la naissance d’un enfant, un accident, un deuil, une séparation, une déception, peuvent conduire l’individu à « se remanier en profondeur ». Comme l’énonce David Le Breton, « l’homme ne cesse jamais de naître et ses conditions d’existence le changent en même temps qu’il influe sur elles ». D. Le Breton, Signes d’identité. Quelquefois même un « démantèlement de l’identité favorisé par la virulence d’une expérience (…) porte (…) [l’individu] au-delà de ses anciennes références », l’inscrivant alors dans un tout « autre rapport au monde ».
Ce « bricolage » ne peut certes se réaliser qu’à partir de la relation à l’autre, aux autres. Paradoxalement, même si l’homme est toujours seul et le plus souvent comme « enfermé dans sa tête » pourtant, il n’est ce qu’il est « que grâce aux autres ». Quand Paul Auster écrit que « nous ne sommes que ce que les autres ont fait de nous », ce n’est pas dans la mesure où les autres nous déterminent de part en part mais dans la mesure où les autres, c’est-à-dire la culture, la famille, les amis, nous « habitent ». Sans eux « nous ne sommes pas entièrement complets ». Dans cette optique, l’autre est tout à la fois celui qui participe à ma propre construction, mais aussi celui qui me révèle à moi-même. « Dans les yeux de l’autre peut naître la connaissance de soi »
Ainsi, c’est au cœur d’une relation dialectique et circulaire de moi à l’autre, et de l’autre à moi que se module l’identité toujours en devenir.
(Extraits d’un travail sur Paul Auster)

samedi 12 avril 2014

Sujet du Merc. 16/04 : L'évolution et la sélection naturelle : nouveau credo ?



L’EVOLUTION ET LA SELECTION NATURELLE :
NOUVEAU CREDO ?

CADRE

Nous commencerons par une définition la plus neutre possible de l’évolution, de la sélection naturelle et du vivant.

L’évolution.

La théorie de l'évolution est une description scientifique de la diversification des formes de vie qui apparaissent dans la nature. Cette diversification depuis les premières formes de vie est à l'origine de la biodiversité. Elle écrit l’histoire des espèces et se représente sous la forme d'un arbre phylogénétique. Cette théorie s’est substituée à toutes les anciennes cosmogonies.

L'évolution est causée par la présence de variations parmi les traits héréditaires, tels que la couleur du plumage, d'une population d'individus lors des phases de reproductions. La sélection naturelle repose sur cette variabilité interindividuelle. Elle concerne des caractères affectant la survie et le succès reproductif lui-même. Les caractères sélectionnés dépendent pour la plupart de l’environnement, les organismes, au fil des générations, se trouvant mieux adaptés à lui (nourriture disponible, prédateurs, proies, compétiteurs, climat, pollutions, relief, etc.). Les espèces sont donc profondément conditionnées par leur milieu naturel, aujourd'hui appelé écosystème. Les lémuriformes sur l'île de Madagascar est un exemple frappant illustrant la théorie de l'évolution sur un écosystème précis.
L’évolution et la sélection naturelle ne concernent que le vivant. C’est une exception dans un univers régi par des lois physiques qu’elles fussent « mécaniques » ou « Quantiques » Il nous faut donc définir le vivant

Le vivant
Nous nous contenterons de préciser les caractères du vivant sur lesquels s’appuient l’évolution et la sélection naturelle.
L’identité
L’identité requière un espace délimité possédant une organisation propre. Propriété partagée de la structure virale à l’homme. Deux « individus » peuvent être identiques mais chacun aura son « organisation autonome» limité à un espace clos. Les individus ayant une structure commune sont regroupés sous forme d’espèce.
La reproduction
La reproduction est l’apparition d’une nouvelle structure issue d’un individu vivant, semblable à celui qui lui a donné naissance, mais possédant une identité particulière et une organisation propre. Cette reproduction se fait par « duplication» ou par « fusion » entre deux individu de même espèce.
C’est à ce niveau que la diversité surgit. Par modification lié au hasard de la structure génétique (ADN)
La mort
C’est un des caractères les plus spécifiques du vivant. Cette organisation close à une durée d’existence limitée.  A un moment donné, l’ensemble moléculaire qui constituait l’être vivant (tout en gardant l’ensemble de leurs propriétés physico-chimique) cesse d’être soumis à une organisation propre.

CREDO
L’Origine

Les lois spécifiques du vivant : Organisation propre, diversification et évolution,  surgissent dans un monde régi par d’autres lois. C’est le hasard en mettant en présence les atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et d’azote crée la première molécule organique, brique élémentaire du vivant.  Hasard Dieu créateur : Acte de credo 1
C’est le hasard qui fait apparaître une structure auto-organisé ; Le hasard créateur d’ordre !  Acte de Credo 2

L’évolution

Une pierre n’évolue pas. Elle est pierre et reste pierre…et sur cette pierre je bâtirais l’univers ! L’univers va de l’ordre au désordre. D’un Big-bang à une dispersion sans fin … L’ordre n’apparaît dans le monde physico-chimique qu’avec un apport énergétique extérieur (Loi de la thermo dynamique)
Par « hasard » l’évolution crée la diversité : une multitude de structures  différentes auto-organisés, et élabore une sélection « adaptative »  faisant apparaître des structures de plus en plus complexe.
Le hasard crée la complexité Acte de Credo 3
Le hasard porteur d’un sens (direction) Acte de Credo 4

L’éthique évolutionniste

L’évolution et la sélection naturelle sont  les moyens naturels de faire surgir et grandir le meilleur …par élimination du moins bon, du plus faible.
Le Néo-Darwinisme est une lecture biologique du libéralisme pur et dure (Spencer) ou l’inverse le libéralisme est la traduction économique du Néo-Darwinisme.
La loi de la sélection naturel induit sur
Le plan  social :
Élimination des faibles : Races, civilisations, personnes
Ou sur le plan économique :
La régulation de l’économie par la concurrence que se livrent entre elles les entreprises, la survie de la plus puissante, la disparition de la plus faible.
Eugénisme, Libéralisme pur et dur. Acte de credo 5

PISTES DE DISCUSSION
 
Je laisse aux personnes présentes le soin de répondre à ce préambule volontairement caricatural. Je proposerai juste quelques points.
Le hasard à fait aussi son apparition dans le monde physique avec la physique quantique mais deux molécules d’eaux sont toujours identiques, ne meurent pas et obéissent de tout temps aux mêmes lois quoique le niveau énergétique et la localisation de leurs éléments atomiques serait soumis au hasard.
La morale humaine et l’altruisme peuvent être vu comme un produit de l’évolution assurant à l’individu ou au groupe d’individu qui les pratique une supériorité factuelle sur l’égoïsme. L’histoire n’a pas toujours confirmé cette supériorité.
Le souci écologique peut également être appréhendé comme un caractère sélectionné pour la garantie de survie qu’il procure. Il serait favorable au développement humain de  lutter contre le réchauffement climatique qu’il a provoqué. Mais que faire si une nouvelle aire glaciaire survenait « naturellement » …
L’évolution et la sélection naturelle ont fait apparaître des êtres conscients et libres. La liberté et la conscience humaine feraient-ils sortir l’homme de l’évolution et de la sélection naturelle soit par un suicide collectif ou par un sauvetage collectif.
 


Sujet du Merc. 17 Avril 2024 : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme …

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